dimanche 20 mai 2007

Le patrimoine bauju à la croisée des chemins

Terre de culture (au sens littéraire comme agricole du terme), constituée de petits pays riches de leurs identités, le massif des Bauges garde en lui “depuis toujours” l’expression des modes de vie liés à son territoire si particulier. De nombreux témoins de son histoire jalonnent ses routes et sentiers. Croix de chemins, grangettes à colonnes ou à claies, séchoirs à tavalans, granges à clayonnages, fours à pain, bassins, oratoires… les villages des Bauges regorgent d’exemples patrimoniaux quand ils ne sont pas eux-mêmes, un patrimoine à part entière.

« Ce patrimoine bouge et vit car il se rapporte à un espace de vie en constante mutation. C’est à la fois sa fragilité et sa force », expliquent les responsables du Parc. Fragilité lorsque ces mutations menacent de faire disparaître un héritage qui ne répond plus à une nécessité économique. Mais “force” si au-delà de ces préoccupations, il permet de donner du sens « à des valeurs comme la qualité de l’espace ou la convivialité, dans une période où la standardisation conduit souvent à une banalisation des conditions de vie ».

Les Bauges, espace préservé vierge de toute urbanisation ? Assurément, en ce qui concerne les 14 villages du massif, véritable cœur historique du Parc naturel régional.Le patrimoine bauju reste l’une des préoccupations majeures du Parc. Une collection intitulée “Chemins du patrimoine” a été initiée en 1997, des actions de soutien sont régulièrement financées et diverses structures extérieures participent aux projets de restauration. C’est le cas, notamment, de l’Association de sauvegarde de la Chartreuse d’Aillon qui, depuis 1990, s’emploie à assurer le sauvetage de cet ancien monastère, construit en 1178 par Humbert III comte de Maurienne. Où de la Société du Patrimoine de Savoie qui, l’an dernier a remis un Prix à la commune et à la paroisse du village d’École-en-Bauges, et porte, aujourd’hui, le projet de restauration d’un tableau remarquable de Saint-Maurice, patron de la Savoie. Autant d’interventions menées en bonne intelligence avec un Parc soucieux de maintenir “ses” identités entre tradition et modernité.

vendredi 18 mai 2007

Le Foyer des Savoyards de Paris honoré


Premier des six prix décernés chaque année par la Société du Patrimoine de Savoie, le Prix des Œuvres sociales a été remis lundi 26 mars par le président Laurent Gruaz à Maurice Vallet, responsable du Foyer Savoyard de Paris. Pour l’occasion, Dr. Catherine Hermann, conseiller historique de la SPS, a donné une conférence intitulée « À la découverte de l’histoire de la Savoie » devant une salle paroissiale comble de l’église Saint-François-de-Sales, de Paris (17e arrondissement).

« C’est une grande joie personnelle et un grand honneur pour le travail que nous accomplissons, s’est réjoui Maurice Vallet. Nous espérons que cette récompense attirera l’œil bienveillant des pouvoirs publics car notre situation est devenue, aujourd’hui, particulièrement délicate ».

Fondé en 1933 par le sénateur Borel, le Foyer Savoyard de Paris a toujours eu l’ambition de soutenir et de favoriser le réseau savoyard à titre professionnel, humanitaire et culturel. Une tâche altruiste qui depuis quelque temps connaît de grandes difficultés, liées pour partie à l’évolution de la société, mais aussi à un engagement moins soutenu des jeunes de Savoie et Haute-Savoie qui laissent bien souvent leur « identité savoyarde » derrière eux lorsqu’ils décident de s’installer à Paris. « Contrairement aux Bretons, très bien représentés à Paris, ou aux Valdôtains, fiers de leurs origines, les Savoyards évoquent peu leur pays. C’est dommage car beaucoup d’entre eux sont bien implantés et pourraient ici servir de relais et permettre à de nombreux jeunes de mettre le pied à l’étrier ».

L’avenir est incertain. Maurice Vallet regrette que l’aide apportée par le Foyer à d’innombrables Savoyards au cours des vingt dernières années ne soit pas plus suivie d’effets réciproques. D’un naturel avenant et optimiste, il compte aujourd’hui beaucoup sur ses compatriotes dont il espère un sursaut au risque de voir péricliter une véritable institution.

jeudi 17 mai 2007

Une oeuvre du XVIIIe siècle entièrement restaurée


À l'invitation du Général Reggiani, Président de la délégation italienne de l'Association Internationale Reine Hélène, la Société du Patrimoine de Savoie a remis, le 21 octobre 2006, le Prix du Patrimoine de la catégorie « Œuvres sociales et éducatives » à S.E.R. Mons. Martino Canessa, évêque de Tortona pour le 10e anniversaire de son entrée dans ce diocèse qui unit trois régions italiennes. Si l'évêché est proche de la Lombardie il fait partie du département d'Alessandria (Piémont) et il dépend de l'archevêché de Gênes (Ligurie).

Pour l'occasion, un tableau du XVIIIe siècle de Charles-Emmanuel III, Roi de Sardaigne, depuis des années dans les sous-sols de l'évêché, a été présenté lors de la cérémonie ; un travail de restauration signé Daniela Sanguineti, conservatrice de l'Académie Albertine de Turin, et rendu possible grâce au financement de l'Association Internationale Reine Hélène et de la Société du Patrimoine de Savoie. Etait présent le Lions Club de Voghera.
Selon l'Abbé Rosmini, la charité dont a été déclarée Reine Hélène de Savoie n'est pas seulement un don. Elle va bien au-delà, et sauver un important patrimoine historique en fait partie. C’est ainsi que l’AIRH a restauré dans le département d'Alessandria un bas relief du XVIe siècle, une chapelle de la cathédrale, une grande statue en marbre du XVIIe siècle et une école maternelle après les inondations de 1994 dans le chef-lieu départemental ainsi que deux grands monuments en bronze (Acqui Terme) et un théatre (Ricaldone).

C'est sous le règne de Charles-Emmanuel III (1730-1773), qui étéit aussi duc de Chablais, que Tortona est entrée dans le giron de la Maison de Savoie.

http://www.chiesacattolica.it/cci_new/diocesi/tortona.html

Un prix historique pour une Ville italienne

La Société du Patrimoine de Savoie, Institut européen d'études transfrontalières, a remis, samedi 7 octobre le Prix "Histoire et mémoire" à la Ville d'Alessandria, en Piémont. Un rapprochement culturel apprécié au regard d'une histoire commune.

Le tableau de Saint-Maurice (Savoie)

La date ne devait rien au hasard. Vendredi 22 septembre, jour de la fête de Maurice, saint patron de la Savoie, la Société du Patrimoine de Savoie (SPS) a décerné le prix 2006, catégorie "Art sacré et patrimoine religieux" à la commune et la paroisse d'Ecole-en-Bauges.
Laurent Gruaz, le président de la SPS, a remis leur diplôme au maire Bernard Carret et au Père Arminjon, curé du Châtelard, pour la conservation, entre autres, d'un tableau remarquable de saint Maurice en officier romain.

"Pour avoir refusé d'exécuter un ordre de l'empereur lui intimant de massacrer des chrétiens, Maurice et sa légion thébaine ont été éxécutés le 22 septembre 286 dans le Valais suisse, a-t-il rappelé. Cela fait donc juste 1720 ans aujourd'hui !"

En présence du Père Noël Ballaz, de Bernard Fernex de Mongex, délégué des Ordres dynastiques de la Maison de Savoie, de Pierre Salembier, historien et grand défenseur du patrimoine des Bauges, des soeurs de Notre-Dame du Rosaire et des membres du comité paroissial, la SPS a lancé une souscription publique. Une initiative destinée à la restauration du patrimoine de la commune qui compte notamment une Piéta du XVIe siècle et une vierge romane.

Prix "Musique traditionnelle" 2006 en Val d'Aoste

10e édition d'Etétrad à Courmayeur:
Les Trouveurs Valdotèn récompensés

Prix "Arts traditionnels" 2006

La poterie de Marnaz (Haute-Savoie) reçoit le Prix du Patrimoine

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